Les vacances à la mer, à profiter du soleil, ont été attendues par de nombreux Français pendant de longues semaines. Qu’ils soient encore les pieds dans l’eau ou déjà revenus dans leur routine, ces vacanciers ont pu être confrontés à la puce de sable. Cette petite bestiole, qui est en réalité un crustacé, peut facilement venir gâcher les vacances. Comment traiter les piqûres de ces puces de mer ?
Taille, apparence, localisation : reconnaître une puce de sable
Ce petit crustacé, identifié sous le nom de puce de sable ou puce de mer, gagne son titre par son habitude de bondir partout. Il peut même parfois faire des bonds de plus de 20 centimètres, soit près de 100 fois la taille de son corps. Bien qu’elle ne soit pas un insecte, les puces de sable peuvent tout de même se révéler aussi envahissantes et désagréables qu’un moustique.
Les puces de sables ont un corps lisse, avec de grandes antennes faisant la taille de celui-ci. Il se faufile sous le sable et y reste le plus gros de la journée. De couleur sable, il s’y fond, en effet, particulièrement facilement.
Se nourrissant de déchets organiques, peu friands de l’eau, les puces ont tendance à rester au haut de la plage, près des algues laissées par la marée. Elles se retrouveront donc bien plus facilement au sein des plages, tout au long des côtes françaises, qui ont des marées. Le Sud de la France, par conséquent, aura moins de puces de mer sur son littoral par l’absence de marées. Pour les vacanciers sur l’Atlantique ou sur les côtes bretonnes, cette puce de sable deviendra toutefois un compagnon quasiment inévitable.
Comment éviter le talitre sauteur en vacances ?
Heureusement, la puce de sable a quelques habitudes de vie qui permettent de s’éviter de se retrouver allongé dans le sable et infesté de parasites. Bien sûr, si la plage est remplie d’algues ou totalement désertée, il peut être bon de rester éloigner ou de prendre des précautions avant de s’installer. Puisque les talitres sauteurs se nourrissent de ce déchet organique, leur présence sera forcément importante.
Prendre en compte le rythme de vie de la puce peut aussi aider à les éviter. Réfugiée dans le sable, la puce de mer en sort généralement au crépuscule. Elle profite ainsi de la fraîcheur. Aussi, à la moindre petite pluie, brume ou averse, il est possible de s’attendre à la sortie de ces puces du sable. Ils n’hésiteront alors pas à sauter sur la peau des vacanciers ou même sur leur matériel. Sacs, serviettes, vêtements, tout peut accrocher la petite bestiole.
Il existe même une solution préventive, qui permettra de repousser la puce de sable de son corps et ses affaires. La préparation est toute simple. Elle se pulvérise sur le poignet, les chevilles et les jambes en priorité :
- 15 cL d’eau ;
- 5 gouttes d’huile essentielle de « tea tree » ;
- 3 à 4 gouttes d’huile essentielle de clou de girofle.
Cette astuce maison n’est toutefois pas recommandée pour les femmes enceintes, à cause des huiles essentielles.
Quel danger peut avoir une piqure de puce de mer ?
Puisqu’elle se faufile facilement partout, sautant d’un tissu pour agripper un poil, il peut sembler compliqué d’y échapper. Cela ne doit toutefois pas créer de paranoïa ou de peurs chez le vacancier. Concrètement, la piqûre de ce petit sauteur n’est pas dangereuse. Après tout, il ne s’agit pas, à proprement parler, d’un bouton ou d’une piqûre. La puce de sable griffe en réalité la peau, créant une légère inflammation. À l’instar des piqûres de moustique, c’est en se grattant que l’inflammation empire. Les plaques de boutons provoquées par la puce de sable, en tout cas, peuvent fortement démanger.
Au-delà des démangeaisons à apaiser, il faut également surveiller légèrement l’état du bouton. Dans le cas où la puce se serait agrippée, il se peut que la femelle n’ait pas hésité à pondre des œufs. Dans le cas d’un point noir au milieu de son inflammation, il ne faut pas hésiter à consulter un médecin ou à demander conseil à son pharmacien. Le spécialiste retirera l’élément parasite et prescrira de quoi endiguer l’infection. À part ces cas très spéciaux, le seul risque tient donc d’une potentielle allergie rare à ces inflammations. Auquel cas, une fois encore, seules les prescriptions médicales d’antihistaminiques sauront apaiser la crise.
Les remèdes naturels contre un bouton de puce de sable
Pour gérer une puce de sable, l’élément principal à maîtriser est donc l’inflammation et la démangeaison. Cela évite de se gratter jusqu’au sang, selon la sensibilité de chacun, pouvant empirer une situation relativement bénigne. Heureusement, sans avoir recours à des produits pharmaceutiques ou sans devoir consulter un spécialiste, il est possible de calmer son mal-être. Le reste des vacances peut ainsi se dérouler sans être court-circuité par cette attaque de puces de mer. Voici les quelques astuces naturelles à garder en tête :
- un mélange d’huile essentielle d’arbre à thé et de lavande, pour 2 gouttes distillées dans 15 à 20 cL d’eau, afin de calmer les démangeaisons ;
- l’aloe vera, à étaler sur la zone irritée, particulièrement apaisante ;
- une pâte de bicarbonate de soude, en mélangeant deux cuillères à café dans une cuillère à café d’eau, à étaler et laisser agir une dizaine de minutes.
Comment éviter les puces de sable dans la maison ?
Le principal défi, en rentrant de vacances, sera de ne pas ramener cette puce de sable chez soi. Après tout, les foyers doivent déjà affronter les punaises de lit – autant ne pas y ajouter la puce de sable. Le talitre sauteur se retrouve, en effet, dans les vêtements ou le linge de plage. Puisqu’il s’accroche au corps, il peut aussi se faufiler dans les draps. De petites précautions en rentrant de la plage, pendant son séjour, et en rentrant à la maison, permettent d’éviter cela.
- Souvent la phrase préférée des parents en rentrant de la plage, filer sous la douche est effectivement une astuce judicieuse à suivre. Elle permet de chasser toute puce s’étant accrochée aux poils ou dans les cheveux.
- Pour concilier hygiène et absence de puce de sable, laver régulièrement ses draps est recommandé. De la même façon, mieux vaut ne pas utiliser la même serviette de bain et de plage tout au long du séjour.
- Passer l’ensemble de son linge à la machine à laver et aspirer les valises et bagages ne pouvant passer sous l’eau, afin de débarrasser tout produit de ce talitre.